samedi 17 juin 2017

UNE DECOUVERTE DU THEATRE

En 2017, le projet de l’atelier radiophonique au centre Pénitentiaire de Maubeuge a été  de proposer aux participants une découverte du théâtre et de ses métiers à travers la pièce de Didier Ruiz : « 2017 comme possible ».



De quoi s’est-il agi ?

Didier Ruiz a mis en œuvre dans le Nord un projet qui consistait à demander à de jeunes adultes volontaires dans le cadre d’un entretien personnel ce qu’ils pensaient de la vie, de l’amour, du travail, de la famille, de l’amitié.
Après quoi, le jeune volontaire a suivi un entraînement de la voix et du corps pour dire en public quelques uns des propos tenus en tête à tête.
Cela a permis de faire un spectacle sur ce que vit une classe d’âge en 2017, d’où le titre : « 2017 comme possible ».
C’est donc à partir d’une forme de théâtre très abordable et vivante que le participant de l’atelier radio du C.P. de Maubeuge a pu comprendre cet univers sensible et technique qu’est le théâtre et où l’enjeu est de faire passer quelque chose du réel sur la scène.

Partenariat : SPIP, C.P., Trans-Arts, Théâtre du Nord, RPSA



samedi 10 juin 2017

UNE ARTISTE : ANNE TOMADESS0

Un entretien avec Anne Tomadesso proposé par Francine Auger-Rey, à l'occasion d'une exposition à Mons-en-Baroeul du 16 mai au 11 juin 2017.

Pour écouter l'émission :




Pour regarder l'émission avec ses images : En apparence

La dernière exposition d’Anne Tomadesso a trouvé place dans le large couloir qui borde la nouvelle salle de spectacles ALLENDE de Mons-en-Baroeul dans le Nord. Les murs y sont de ce béton lisse qu’affectionnent les architectes pour sa facilité de traitement et ses qualités esthétiques. L’uniformité globale de la teinte grise et de la matière laisse cependant se développer une infinité de nuances subtiles et de piquetage qui en font une surface potentiellement vivante. 

Ces portions de murs sur lesquelles ont trouvé place les œuvres d’Anne Tomadesso alternent avec des surfaces vitrées qui rendent le mouvement de la ville à l’intérieur de ce couloir sévère. On pourrait dire que c’est déjà la métaphore de la place de l’artiste dans la cité. Il n’y a pas assez de recul pour voir l’œuvre dans ses potentialités optimales qui conditionnent notre propre ouverture intérieure, et quand on sait qu’Anne Tomadesso sculpteur et plasticienne a très tôt eu la révélation physique et spirituelle que c’est l’espace qui fait la sculpture autant que le sculpteur, on comprend mieux pourquoi on est atteint par un léger sentiment d’oppression dans ce couloir - galerie. Mais du coup le déploiement de l’œuvre devant notre regard est la respiration dont nous avions besoin dans ce lieu-là. 

Anne Tomadesso a bien voulu partager avec nous ce trajet qui va de la Vie à l’Oeuvre et inversement.